Palinurus elephas, communément appelé la langouste rouge, est une espèce de crustacés marins appartenant à la famille des Palinuridae. Sa distribution s'étend principalement dans les eaux côtières de l'Atlantique est et ouest, allant de la Norvège jusqu'au Maroc, ainsi que dans la Méditerranée.
Ces crustacés se trouvent généralement dans des habitats rocheux et des fonds marins entre 20 et 100 mètres de profondeur, bien qu'ils puissent parfois être trouvés à des profondeurs plus grandes. Ils sont actifs principalement la nuit, se cachant dans des anfractuosités et des crevasses pendant la journée pour éviter les prédateurs et maximiser leurs chances de survie. Les épines qui ornent la carapace de la langouste ainsi que ses antennes lui servent de bouclier efficace. De plus, la rétractation rapide de son abdomen (queue) la propulse hors d’atteinte de ses ennemis.
La reproduction chez Palinurus elephas est liée à la saison. Les femelles portent des œufs attachés à leurs pattes abdominales, où ils sont soigneusement entretenus jusqu'à leur éclosion. Les juvéniles sont particulièrement vulnérables pendant les premiers stades de leur vie, car ils sont exposés à de nombreux prédateurs, tels que les poissons carnivores et les oiseaux marins.
Le régime alimentaire de la langouste rouge est principalement composé de débris organiques, d'algues et de petites proies comme des invertébrés marins. Ces crustacés jouent également un rôle écologique en agissant comme des nettoyeurs des fonds marins en se nourrissant des restes organiques.
Malgré leur durée de vie relativement longue, les langoustes rouges sont vulnérables à la surpêche en raison de leur valeur commerciale élevée sur les marchés de fruits de mer. Des mesures de gestion et de conservation sont nécessaires pour préserver leurs populations et maintenir l'équilibre des écosystèmes marins.
le coin du petit biologue - la méduse chou-fleur
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La Rhizostoma pulmo
Une vidéo aux 3 arches, on voit un petit crustacé à l'intérieur se faisant dévorer et un petit chinchard qui profite de la protection des cellules urticantes.
Rhizostoma pulmo, communément appelée la méduse chou-fleur, est une espèce de méduse de grande taille appartenant à la classe des Scyphozoa. Cette fascinante créature marine est répandue dans les eaux côtières de l'océan Atlantique et de la mer Méditerranée.
La vie de Rhizostoma pulmo commence par sa phase larvaire, où elle évolue à partir d'un œuf fécondé. Une fois développée, la méduse chou-fleur prend une forme caractéristique en forme de coupole, avec de courts filaments translucides suspendus sous son corps en forme de cloche qui lui donnent son nom "chou-fleur".
La nutrition de cette méduse se fait principalement par capture par les cellules urticantes. Elle capture de petits organismes planctoniques, de petits poissons et des particules en suspension en utilisant ses tentacules urticants. Ces proies sont ensuite transportées vers la bouche centrale de la méduse pour être digérées.
La reproduction de Rhizostoma pulmo est complexe. Elle peut se reproduire sexuellement en libérant des gamètes dans l'eau pour se féconder, de petites larves qui se détachent de la méduse adulte et se développent pour devenir des individus matures.
La méduse chou-fleur joue un rôle important dans les écosystèmes marins en tant que prédateur de contrôle des populations de plancton et de petits poissons, tout en servant également de proie pour certains prédateurs marins.
En conclusion, Rhizostoma pulmo est une espèce de méduse fascinante avec un cycle de vie intéressant, une alimentation basée sur la filtration et une capacité de reproduction variée. Elle continue d'intriguer les scientifiques et d'enchanter les observateurs de la vie marine dans les eaux côtières de l'Atlantique et de la Méditerranée.
fête annuelle du club et les 20 ans de l'anémone
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La fête annuelle du club et les 20 ans de l'anémone ont été suivi par une soixantaine d'adhérents et d'anciens membres du club venus spécialement pour l'occasion. Une petite expo photo a permis de se souvenir de ce moment important dans la vie du club. Un grand merci à tous ceux qui ont permis que cette journée se passe pour le mieux.
le coin du petit biologue - le crénilabre paon
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Le crénilabre paon
Une vidéo à l’étang de Thau pendant la fécondation dans le nid fabriqué avec des algues.
Le crénilabre paon, également connu sous le nom scientifique de Symphodus tinca, est une espèce de poisson appartenant à la famille des labridés. Il tire son nom de la ressemblance des mâles avec les paons en raison de leurs couleurs vives et de leurs nageoires dorsales allongées ressemblant à des plumes.
Le crénilabre paon est originaire de la mer Méditerranée, de la mer Noire et de l'est de l'océan Atlantique. Il est généralement présent dans les eaux peu profondes, près des côtes rocheuses et des récifs coralliens. Les mâles sont plus colorés que les femelles, arborant des tons bleus, verts et rouges vifs sur leur corps. En période de reproduction, les mâles développent de longues nageoires dorsales, qui sont utilisées pour attirer les femelles et pour afficher leur dominance vis-à-vis des autres mâles.
Le régime alimentaire du crénilabre paon est principalement constitué de petits invertébrés tels que les mollusques, les crustacés et les vers. Il est un prédateur agile, se nourrissant en fouillant les rochers et en cherchant sa proie entre les algues et les crevasses.
Le crénilabre paon joue un rôle important dans les écosystèmes marins en contrôlant les populations de ses proies et en servant de source de nourriture pour les prédateurs plus gros. Il est également apprécié par les plongeurs et les amateurs d'aquariums en raison de sa beauté colorée.
Le crénilabre paon est un poisson ovipare qui se reproduit par fécondation externe. Les mâles utilisent leur coloration spectaculaire et des parades nuptiales pour attirer les femelles, qui pondent leurs œufs dans des cavités rocheuses. Les mâles protègent et ventilent les œufs jusqu'à leur éclosion, contribuant ainsi à la survie de la prochaine génération de crénilabres paon.
Cependant, le crénilabre paon est confronté à des menaces, notamment la perte de son habitat en raison de la destruction des récifs coralliens et de la pollution des eaux côtières. Des mesures de conservation, telles que la création de zones marines protégées et la sensibilisation du public à l'importance de la préservation de ces espèces, sont nécessaires pour assurer la survie à long terme du crénilabre paon et de nombreux autres habitants des fonds marins.
Bravo a nos 2 nouveaux PE40
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Une palme d'or a nos 2 nouveaux Plongeurs Encadrés à 4m